Thème 2011
Un sourcier pour le succès: Les sources de financement pour la culture en Suisse
On se sert de l’argent des impôts pour financer l’approvisionnement en eau, et il ne viendrait à l’esprit d’aucun directeur des travaux publics de chercher des sponsors privés pour la rénovation du système de conduites. Pour la culture, il en va tout autrement, de multiples sources contribuent à sa promotion, et chacun trouve cela normal. Pourquoi en est-il ainsi? Le système des sources multiples est-il la preuve d’un intérêt tout aussi multiple pour la culture, ou au contraire le signe que la culture n’a pas de couverture assurée? Dans quelle mesure les différentes contributions se conditionnent-elles les unes les autres? L’adage selon lequel qui paye, commande, est-il valable aussi ici? Comment le système réagit-il à la baisse des fonds publics? Y a-t-il des sources qui se tarissent et d’autres qui surgissent, ou augmentent de débit? Dans quelle direction se développent les fonds de loteries, qui couvrent près du tiers des dépenses culturelles en Suisse? Leur argent manquerait-il si le monopole venait à tomber? Trouve-t-on à l’étranger des modèles éventuels pour l’avenir, qui, par une collaboration plus étroite entre mécènes, sponsors et institutions, procureraient plus d’argent pour la culture? Et que pouvons-nous alors attendre de tels modèles?
Au Forum Culture et Économie 2011, tout tournera autour de la recherche, de l’intégration et de l’utilisation de sources financières. Informez-vous et participez à la discussion!