Les bouleversements sociaux, la concurrence renforcée à l’échelle mondiale pour toujours plus d’innovation et de qualité dans l’économie, les exigences accrues que doit satisfaire un Etat tendanciellement moins fort, une société qui s’individualise et se différentie de plus en plus, nous obligent à nous questionner de façon plus radicale sur l’art, son importance pour nos vies et nos économies, et sur la nécessité de sa promotion et de son financement.

Qu’est-ce que l’art apporte à l’individu, à l’Etat, à l’économie? La société doit-elle s’intéresser autant à l’art qu’au bon fonctionnement de la distribution d’eau ou à un système éducatif convenable? Dans quel but, pour quelles raisons et dans quel rapport (réciproque) finançons-nous la culture, à l’aide de fonds privés ou publics? L’art mourrait-il sans fonds de tiers? Survivrions-nous sans tableaux, sans musique et théâtre, sans littérature? L’art adoucit-il les mœurs ou déchaîne-t-il les passions? Pourquoi l’art ne subsiste-t-il pas sur le marché? De l’art commercialisable suffirait-il dans l’optique d’une vie de qualité?

Des pistes de réflexion nous seront proposées par:

Pascal Couchepin, conseiller fédéral et ministre de la culture

Gret Haller, avocate et journaliste, ancienne ambassadrice auprès du Conseil de l’Europe

Peter Stämpfli, délégué du conseil d’administration de la société Stämpfli Holding AG, Berne

président de la Kunsthalle de Berne

Rudolf Stämpfli, président du conseil d’administration de la société Stämpfli AG, Berne

président de l’Union patronale suisse

Les idées seront discutées, approfondies et synthétisées en ébauches de solutions dans le cadre d’ateliers intensifs et du podium de discussion final.